Bonjour à tous ! Mon petit nom est Aisling Ava Weaver, mais vous pouvez m'appeler Aisling tout simplement. Je suis née dans la ville de Londres, en Angleterre, le 9 Juin 1983. J'ai donc 31 ans aujourd'hui, et je suis Fiancée. Avant mon arrivée à Raven Hill j'étais Egyptologue (et je ne travaille pas aujourd'hui, j'essaie toujours de trouver un moyen de partir d'ici !). Je suis prisonnière de Raven Hill depuis un mois. Mon physique je le dois à mes origines britanniques et irlandaises et à Katie McGrath qui m'a prêté son visage. Je souhaite intégrer le groupe Etrangers.
 

« Alors, tu as choisis le domaine dans lequel tu va te consacrer finalement ? »
Aisling ne fit que répondre par un sourire à la Mona Lisa, empli de mystère et d’un brin de moquerie à la question de son père. Question qu’il ne cessait de poser tous les jours depuis quelques temps quand il avait entraperçu sa lettre d’admission à la prestigieuse et fameuse université d’Oxford. Assise d'une manière bien peu ordinaire sur le fauteuil en cuir - à moitié accroupie, ses jambes s'emmêlant étrangement sous elle, son poids en arrière donnant l'impression qu'elle pourrait basculer à tout moment - elle se contentait de regarder son père ranger une énième fois son coffre, emplis de vieilles photographies et d'autres petits objets nostalgiques.
« Voyons, tu sais très bien que ça sera en Archéologie. »
Ces yeux métalliques si semblables aux siens se levèrent au ciel accompagné d’un soupir désespéré lui fit échapper malgré elle un peu rire. William avait toujours été un enfant dans l’âme, et ce genre de réaction qu’elle aimait provoqué en lui ne faisait qu’affirmer cette affirmation. La jeune femme avait toujours été fasciné par l’esprit rêveur et aventureux de son paternel, qualité qu’il lui avait transmis dès son plus jeune âge comme pouvait l’attester son domaine de prédilection concernant ses prochaines études.
« Tu sais très bien ce que je veux dire ma petite poupée, je veux parler de ta spécialisation... »
Il avait toujours été ainsi, voulant tout savoir d'elle, voulant tout lui montrer du monde qui l'entourait. Il avouait lui même qu'il lui vouait presque un culte et qu'en tant que père, c'était tout à fait normal de s'intéresser à tout ce qu'elle voulait faire dans sa vie. Elle était sa petite princesse, sa fierté, et elle allait bientôt quitter le nid familial d’où la recrudescence de questions ainsi que l’inquiétude sous jacente qu’il pouvait exprimer du fait de la voir partir.
Peut être s’agissait-il d’une peur de voir l’histoire se répéter. William lui avait raconté que lorsqu’il était enfant, son père était parti. Non plus précisément qu’il n’était pas revenu. Aucune nouvelle le concernant, presque comme s’il avait disparu de la surface de la terre. Et bien qu’il ne se souvenait de pas grand chose venant de lui à cause de son jeune âge, le fait qu’il puisse ne pas revenir vers eux alors qu’il avait toujours eu la mémoire d’un homme amoureux de sa femme et tellement fier de son fils, il savait qu’il n’avait pas été abandonné.
Sa mère avait pleuré la disparition de son mari pendant des années, avant de finalement se reprendre en main, se disant qu’il n’aurait pas voulu la voir ainsi, et de rencontrer à nouveau l’amour.  Et si William ne parlait que très peu de sa mère et son beau-père, il ne pouvait s’empêcher de parler de Valery, son père, son modèle, son héros. Celui qui lui avait donné envie de partir à l'aventure et découvrir les richesses que le monde avait à offrir. Il était devenu photographe à cause de cela. Il n’avait pas beaucoup de souvenir de lui, et ne voulait pas que cela arrive à nouveau dans sa petite famille. Aisling, avec toutes ses histoires, s’était mis en tête de devenir archéologue pour retrouver les trésors du passé.
« J’avais pensé à l’Egyptologie. »

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Ses années de faculté avait été une expérience positive pour elle.
Elle s’était fait quelques amis - peu, mais des vrais, ceux dont on pouvait compter quand il s’agissait de quelque chose d’important - et malgré ses maigres économies, son physique peu banale lui avait permis de se faire le peu d’argent qui lui manquait pour pouvoir payer elle-même ses études, ne voulant pas accabler son père avec une telle dette. Aisling avait posé pour quelques cours d’art, jamais déshabillée malgré les propositions mais parfois en tenue d’époque, c’était surtout son visage qui intéressait les professeurs et sa ressemblance à un certain conte populaire.
Sa thèse était passé comme une lettre à la poste, et elle n’oubliera jamais le sourire fier de son paternel à la remise de son diplôme l’intitulant officiellement Docteur au sein du monde académique.

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« La place est libre ? »
L’Egyptologue ne leva même pas les yeux des feuilles qui s’étalaient sur la table devant elle, se contentant de faire un signe de main signifiant que l’espace était libre, mais ne dit aucun mot, voulant démontrer qu’elle était occupée et donc qu’elle n’engagerai aucune conversation. Elle avait choisit ce café pour la qualité des boissons chaudes qu’il servait mais aussi pour le calme qui régnait dans les lieux. Elle ne passait pas une semaine sans être irrémédiablement attiré ici, au début cela avait été parce qu’en tant qu’étudiante, elle n’avait pas trop les moyens pour vivre dans son minuscule appartement et qu’elle évitait donc des factures de chauffages énorme. Aujourd’hui alors qu’elle avait les moyens nécessaires pour enfin vivre dans un endroit convenable, elle reposait systématiquement les pieds ici par habitude et par nostalgie. On ne tournait pas le dos à cette atmosphère emplis de bien être et aux soirées à discuter avec Silvia, la propriétaire, autour d’un bon chocolat chaud.
Alors qu’elle était plongée dans l’écriture d’une énième phrase traitant de la période de la XVIIIème Dynastie de l’Egypte ancienne et ayant totalement oublier que quelqu’un d’autre se trouver à ses côtés, elle entendit un bruit qu’elle reconnaîtrait entre milles.
« Est ce qu’il s’agit d’un Canon EOS Mark III ? » Demanda-t-elle avec une curiosité non feinte, tout en regardant l’appareil photo qu’il tenait en main et dont il semblait vouloir rectifier les paramètres à en juger par les photos ayant peu d’intérêt qu’il prenait vu qu’il pointait l'objectif juste devant lui.
« Oui, vous vous y connaissez en photographie ?»
Elle pût enfin découvrir le visage de son interlocuteur. La chemise blanche dont le haut était à moitié ouverte ne laissant rien à l’imagination de ce qu’il pouvait se cacher dessous, des cheveux châtains court en bataille, des yeux verts brillants, et un demi-sourire aux lèvres laissant présager le caractère d’un séducteur confirmé. Aisling ne fit tout de suite l’idée du genre de personne qu’il pouvait être, surtout avec le métier qu’il devait exercé avec cette appareil photo. S'il était photographe, il devait sûrement être le genre d'hommes prenant les femmes pour des objets de décoration, et ça n'était pas du goût de la brune.
« J’ai quelqu’un à la maison qui est intéressé par ça oui. » Finit-elle par révéler en retournant à ses papiers.
« Oh »
Il semblait être déçu par cette réponse.
« Mon père. »
« Oh. »
Cette fois-ci il semblait être content et beaucoup plus intéressé. Ses yeux se levèrent de nouveau vers lui, voulant lui dire qu’elle était un peu trop occupé pour se permettre le début d’une conversation qu’elle avait pourtant commencé sans s’en apercevoir.
« Victor. »
« Victor ? Oh votre nom !» Comprit-elle finalement rougissant légèrement devant sa maladresse. « Aisling. Docteur Weaver. C’est moi, hello. » Elle le salua d’un geste de main lent, comme s’ils ne parlaient pas la même langue mais qu’elle souhaitait tout de même être polie. La brune savait parfaitement qu'elle devait avoir l'air d'un alien mais elle ne pouvait s'empêcher de paraître étrange - c’est ce que les autres lui avaient dit - lors des premiers contacts avec le genre humain.
« Aisling Doctor Weaver ? »
Le brun, les yeux brillants de taquinerie, ses lèvres étirées dans un sourire communicatif, il avait tout d’un farceur pouvant trouver amusant tout ce qui pouvait passer sous son regard.
« Aisling suffira. »
« Alors Aisling ce sera. »
Et elle ne pût que partager son sourire.
D’accord, il était peut être charmant en plus d’un physique avantageux.

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Ils avaient finalement fini la journée à discuter ensemble autour d’un café.
Et avaient voulu se revoir.
Malgré leurs déplacements, chacun avait pris le temps de rendre visite à l’autre. Tantôt il venait la rejoindre dans son bureau au Caire, prenant par la même occasion de splendides clichés. Tantôt elle réussissait à se sortir des fouilles assez longtemps pour le rejoindre lors d’un photoshoot à Milan.
Victor et elle, bien que de nature indépendant, ne déniaient pas le fait que la présence de l’autre était indispensable. Si au premier abord, il avait eu l’air d’un séducteur qui pouvait coucher à droite à gauche, il n’en avait été rien. Au contraire, il savait juste complimenter son entourage, déformation professionnelle oblige. Il savait voir la beauté dans chaque chose, l’œil du photographe. Il arrivait à la faire rire comme personne, à la faire se sentir belle, et en sécurité, tout en la laisser assez libre pour faire ce qu’elle désirait. Ils avaient confiance en l’autre.
Et après 4 ans de rendez-vous, voyages autour du monde, et emménagement dans un appartement au centre de Londres qui restaient désespéramment vide avec leurs locataires constamment en voyage, Aisling n’avait pas pu dire non lorsqu’il avait posé un genoux à terre au beau milieu du désert égyptien, lui demandant de devenir ‘sa muse attitrée’.

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Que se passait-il ?
C’était le froid qui glaçait tout son corps qui la réveilla.
Il y avait encore quelques minutes, elle s’était mis à l’écart dans un salon privé de l’hôtel où le gala de charité où elle avait été convier se dérouler. Vêtue d’une robe habillé légère, lui arrivant juste au dessus des genoux, les épaules dénudées et un décolleté apparent bien qu’assez conservateur étant donné les température chaleureuse en Egypte, Aisling avait eu la tête qui tournait. Ajouté à la chaleur, la fatigue de ses nuits d’insomnies de recherches, les quelques verres de champagne qu’elle avait dû boire pour se donner du courage face à cet attroupement ainsi que pour ne pas paraître impolie à chaque fois qu’elle changeait de groupe de discussion voulait porter un toast, cela avait eu raison d’elle et sa faible faculté à absorber de l’alcool. Elle s’était alors allongée quelques instants sur l’un des canapés, fermant les yeux pour passer son malaise, et ne s’était pas rendu compte qu’elle s’était endormie.
Maintenant elle était au beau milieu d’une forêt lugubre, ne voyant presque pas plus loin que le bout de ses bras avec cette brume qui semblait tout englober autour d’elle. Se demandant s’il s’agissait d’un mauvais rêve, elle se releva tant bien que mal à ses chaussures à talons qui n’étaient vraiment pas fait pour ce genre d’escapade en terre inconnue.
Les bras se refermant sur elle même, essayant de garder le peu de chaleur corporelle qu’elle possédait encore et aussi pour se rassurer, elle commença à errer, prenant la première direction qui se présenter devant elle. Ses pensées allèrent vers sur le comment de sa venue ici. Avait-elle été drogué ou quelque chose du genre ? Si ça avait été le cas, pourquoi l’avoir abandonner au beau milieu de nulle part ? La britannique se rendit compte de la petite pochette dans sa main droite, détenant le peu de possessions personnelles qu’elle avait prise pour la soirée : son portefeuille contenant quelques photos ainsi que ses cartes de crédits et quelques billets, du maquillage pour de futurs retouches ‘au cas où’ ainsi que son téléphone portable qui ne semblait pas trouver de réseau disponible.
« A l’aide ! Il y a quelqu’un ? S’il vous plaît ! »
Empêchant les larmes qui menaçait de couler de ses yeux de glace, elle retint un sanglot désespéré qui essayait aussi de se frayer entre ses lèvres qui commençait à bleuir par le froid qui régnait. Une lueur au loin l’interpella dans son désespoir, et ses jambes frigorifiées la suivirent tel un phare dans l’obscurité qui l’entourait. Elle arriva à ce qui semblait être un village des temps anciens, tel qu’on pouvait se l’imaginer dans les livres de Bram Stocker ou tout autre écrits un brin noir et gothique. Une jeune femme était devant elle, habillé en tenue victorienne comme elle avait eu l’occasion d’en portait parfois lors de soirée déguisée.
« S'il vous plait... aidez moi. Je ne sais pas... Je ne sais pas où je suis.» Murmura-t-elle en grelottant de froid, sa respiration sifflante se matérialisant devant ses lèvres par un épais brouillard.
« Ma pauvre petite. Viens avez moi...»
Bienvenue à Raven Hill.

 

Salut les gars ! En réalité, je m'appelle pas mais sur le web on m'appelle McAleera. Actuellement je suis vieille et préfère garder mon âge pour moi, et si j'ai bien regardé dans ma culotte je suis un(e) femme. Je me suis fait piéger sur Duskwood en demandant mon chemin, et j'aimerai dire que je ne pense pas regretter d'avoir attérit ici.
 

Weeeeell après lecture de la fiche, que j'ai trouvé très plaisante et avec l'accord d'Arthur, nous n'avons rien à redire (bon attention à quelques fautes d'étourderie et des oublies de mots) So, Welcome to Raven Hill

◮ C'est avec plaisir que je t'annonce que ta fiche est à présent validée ! Je t'invite dès maintenant à aller poster ta fiche de liens et ta fiche de RP. N'oublies pas, nous demandons un minimum de 1 RP par mois. C'est pourquoi nous mettons ce sujet de demandes de RP à ta disposition. Néanmoins, n'hésitez pas à faire un tour sur la fiche des autres pour aller leur faire des propositions !

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Bon jeu