Bonjour à tous ! Mon petit nom est Chail Nurrol, mais vous pouvez m'appeler Monsieur Nurrol, je préfère. Je suis née dans la ville de Londres, en notre beau Royaume de Grande-Bretagne, le 31 octobre 1851. J'ai donc 57 ans,( ce qui me fait en réalité 162 ans) aujourd'hui, et je suis fonctionnaire de la classe moyenne. Avant mon arrivée à Raven Hill j'étais Agent public du service royal du recensement, (et je travaille aujourd'hui en tant que bibliothécaire). Je suis prisonnier de Raven Hill depuis 1908, soit 105 ans. Mon physique je le dois à mes origines d'anglais urbain, mes traits fins tranchant avec l'air pateau des péquenots d'ici et à Peter Capaldi qui m'a prêté son visage. Je souhaite intégrer le groupe des étrangers.

Chail est né en 1851 dans une famille de commerçants londoniens, et vit une vie sans histoire jusqu'à faire ses classes de droit, où il est un étudiant moyen, pour devenir un fonctionnaire moyen. Il épouse une jeune femme moyenne, Amelia, qu'il aima au début, avec laquelle il eut une fille, et auprès de laquelle il resta par habitude, dans une maison moyenne de banlieue. Il a toujours été tatillon et ennuyeux toute sa vie durant. En 1908, il est a quelques années de la retraite, et par égard a son professionnalisme d'où est absent toute volonté et toute créativité, ainsi qu'à sa longue présence dans la fonction publique, il est a la tète d'une sous-section de l'administration du recensement. Celle-ci est surchargée de boulot à cause de la réforme de la carte électorale visant a supprimer les circonscriptions mortes. C'est pour cela qu'il va se rendre lui même dans le comté de Durskwood, toujours présent sur les cartes électorales mais vide de toute information et n'ayant envoyé aucun représentant aux  communes depuis bien un siècle. Il était temps de s'en préoccuper. C'est donc pour une mission de routine que Chail part en voiture a cheval en direction du comté. Il est certes surpris, arrivé au début de l'été, de plonger dans une muraille de brume, mais se dit qu'après tout le phénomène est courant dans les vallées. Il ne fut guère surpris quand il vit le village décrépit, bien qu'un peu plus interloqué quand il remarqua des vêtements qui semblaient tout droit surgir de la fin du XVIIIième siècle. Il a déjà visité des bourgades paumées dans sa longue carrière d'agent du recensement, mais un tel retard, il n'avait jamais vu. Autre curiosité qui l’inquiétât, les villages isolés se ferment certes à la venue d'étrangers, mais là c'était particulièrement flagrante. Il distingua quelques regards derrières des rideaux et seule la solitude, jusqu'au centre du village, l’accompagna. Un couple lui jeta un regard et marcha de plus belle, mais la surprise dans leurs yeux donnait l'impression qu'ils n'avaient vu personne depuis des lustres. C'était très déroutant. Un notable local, alors qu'il s’arrêtait au milieu de la place, sortit de la mairie et lui expliqua la situation du comté. Il lui répondit sèchement qu'il n'était pas là pour faire de l'humour, demanda où il pouvait trouver une chambre pour une ou deux nuits, quitta les lieux sans un mot dès qu'un vague geste lui indiqua l'endroit. Deux jours durant il recensa le nombre d'habitants, les très faibles activité présentent au village, et la curieuse très faible activité agricole ainsi que la pauvreté des étalages alimentaires ne fut qu'une note de bas de page, de son rapport dont il remit une copie au Lord-Mayor local. Lorsque ce dernier insistât pour lui faire comprendre qu'il ne pouvait plus repartir, il blêmit, demanda un verre de wisky, le vida d'un trait et se cloisonna dans sa chambre une semaine durant. Puis il retourna voir le maire, lui dit qu'il n'était pas ce genre d'homme qui crois au superstition, et arguant un rapport supplémentaire sur la géographie et l’état des sols du comté, il entreprit de chercher une sortie au lieu, inlassablement. Deux ans plus tard, lui ne trouva rien, contrairement au maire qui découvrit un beau matin un rapport extrêmement épais sur son bureau. Chail était morose, bien entendu, mais il n'avait rien qui finalement le rattachait particulièrement au monde du dehors, si ce n'est ce sens du devoir et de l'utilité a la communauté, mais une communauté, il y en avait aussi ici. Il restât depuis ce moment aigrit de son échec, mais présenta au maire un document relatant ses états de service et proposant de servir la communauté. Il a désormais trouvé sa place dans l'ancienne salle des archives municipales, qu'il gère mais qu'il a transformé en bibliothèque. La collecte d'informations est devenu sa passion. Il a retracé pendant le siècle passé ici la vie et la généalogie de la plupart des habitants, collecté la moindre information. Etant venu avec quelques livres personnels et faisant appel a la générosité de quelques notables, il transforma bien vite la salle des archives au rez de chaussé de la mairie en bibliothèque publique. Bien que peu sollicité sur ce registre, il propose le conseil juridique et les travaux d’écrivain publique a quiconque le consulte. La seule chose dont il est réellement fière, c'est sa Chronique du Dehors dans laquelle il retrace de mémoire l'ensemble des évènements entre 1801 et son arrivée, voir après, car il a pris pour habitude d’interroger tout nouvel arrivant en ville, ce qui n'arrive pas chaque année, puis, a la lumière des nouvelles informations, réimprime son ouvrage. Celui-ci fut plutôt bien accueillit par les notables locaux pour qui les nouveautés  étaient rares. Chail est désormais, bien que solitaire, aussi bien intégré ici que dans son ancienne vie, et se considère chez lui. Ce pragmatique ne s'est pas posé des questions longtemps, se contentant d'accepter ce que tout le monde avait constaté. Ce n'est pas si différend de la retraite qu'il avait imaginé. En plus long.

Salut les gars ! En réalité, je m'appelle Jolan mais sur le web on m'appelle Cléomède (cléo). Actuellement j'ai 22, et si j'ai bien regardé dans ma culotte je suis un(e) mec. Je me suis fait piéger sur Duskwood en regardant sa fiche sur pub-rpg-graphisme, et j'aimerai dire que j'adore l'ambiance, et pour avoir fait un tour sur la chat box, les gens ont l'air sympas..

Encore quelques petites fautes de vocabulaire par rapport au contexte histoire dont est originaire le personnage, tel que "bourgades paumées", mais dans l'ensemble c'est tout à fait correcte

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